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Troisième Journée des métiers de l’administration pénitentiaire
Publié le 28 mars 2025
Le 5 avril 2025 se tient la troisième édition de la Journée nationale des métiers de l’administration pénitentiaire. Depuis 2023, elle promeut la diversité des métiers de ceux qui s’engagent au quotidien au sein de la troisième force de sécurité intérieure du pays.

La troisième Journée nationale des métiers de l’administration pénitentiaire est célébrée le 5 avril 2025. Créée en 2023, cette journée a pour objectif de promouvoir la diversité des métiers pénitentiaires, des missions exercées par les agents et des opportunités de carrière dans l’administration.
Elle est aussi l’occasion de rappeler que le service public pénitentiaire est indispensable à l'équilibre de la société pour défendre les valeurs de la République, assurer la promotion du droit et préserver la sécurité de nos concitoyens.
Une double mission
Troisième force de sécurité intérieure, l’administration pénitentiaire assure une double mission essentielle au service de la Nation :
- une mission de surveillance, en assurant le maintien en détention des personnes qui lui sont confiées par l’autorité judiciaire ;
- une mission de prévention de la récidive menée par l’ensemble des personnels, dont les personnels d’insertion et de probation. Cette mission consiste à préparer la réinsertion des personnes qui lui sont confiées et à assurer le suivi des mesures et peines exécutées en milieu ouvert, en collaboration avec des partenaires publics et associatifs.
Une devise et une déontologie
Pour accomplir ses missions, le service public de l’administration pénitentiaire compte 43 857 agents dont plus de 30 450 personnels de surveillance et 5 300 personnels d’insertion et de probation. Tous prêtent serment et sont soumis au respect d’un code de déontologie. Ils sont unis par la devise « honneur et discipline ».
Un rendez-vous à ne pas manquer
Participez au « live chat » spécial métiers de l’administration pénitentiaire, le 4 avril 2025, de 14h à 15h, sur le site La Justice recrute. Des professionnels répondront en direct à vos questions sur les formations et les nombreuses opportunités de carrière.
Surveillant pénitentiaire, un métier concret et utile
Des personnels de surveillance aux personnels d’insertion et de probation en passant par les personnels administratifs et techniques ou les équipes de sécurité, les métiers de l’administration sont concrets et utiles à la société.
Le plus connu de ces métiers est celui de surveillant pénitentiaire. Celui-ci s’exerce en lien étroit avec l’ensemble des services de la Justice, des forces de police et de gendarmerie. Il offre aussi une grande diversité de fonctions et permet de se spécialiser dans de nombreux domaines. Pour Djim Momath, surveillant pénitentiaire, « la diversité des missions fait que ce métier est synonyme d’une évolution de carrière assez intéressante ».
À noter
Les inscriptions aux deux concours pour devenir surveillant pénitentiaire sont ouvertes jusqu’au 2 mai 2025.
Les équipes de sécurité pénitentiaire
Les surveillants pénitentiaires peuvent évoluer professionnellement en se spécialisant, notamment en rejoignant les équipes de sécurité pénitentiaire.
Les personnels des équipes de sécurité sont habilités au port d’arme. Ils disposent de pouvoirs et de moyens d’intervention pour assurer les missions de sécurisation à l’intérieur et autour des établissements. Ils effectuent également des missions extérieures comme les extractions médicales et judiciaires, les transferts judiciaires.
Il existe cinq types d’équipes avec des champs d’intervention différents :
- les équipes locales de sécurité pénitentiaires (ELSP)
- les équipes exerçant en unités hospitalières
- les pôles de rattachement des extractions judiciaires (PREJ)
- les équipes nationales de transfèrement (ENT)
- les équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS).
Dimitri, agent ERIS : « Ma fierté est de pouvoir aider les collègues en détention et les chefs d’établissement lorsque l’unité ERIS est sollicitée et de réussir la mission sans dommage auprès des agents et des personnes détenues. » >> Lire la suite de l'interview de Dimitri
Antonin, agent PREJ : « On évolue en dehors du domaine pénitentiaire, ce qui demande beaucoup de rigueur et un niveau d’attention élevé. » >> Lire la suite de l'interview d'Antonin
Aymeric, agent ELSP : « Ce qui me motive au quotidien c’est que chaque jour est différent et que mes missions sont variées. »
En savoir plus sur les équipes de sécurité pénitentiaireLes équipes cynotechniques de l'administration pénitentiaire
L’administration pénitentiaire est dotée de trois unités cynotechniques.
Les personnels de surveillance en unité cynotechnique sont exclusivement des surveillants pénitentiaires spécialisés sur des missions de recherche de matières et d’objets prohibés : armes, stupéfiants ou explosifs.
Les unités cynotechniques ne font pas partie des équipes de sécurité pénitentiaire. Cependant, elles effectuent des missions de sécurisation des établissements pénitentiaires comme des fouilles de cellules. Le conducteur et son chien peuvent également réaliser des missions de sécurisation lors de grands événements sportifs ou internationaux.
Mégane, agent cynotechnique : « C’est avec fierté que j’effectue ce métier. Je suis privilégiée de pouvoir travailler dans une fonction qui me passionne ».
En tant qu'experts cynotechniques, les personnels des unités cynotechniques peuvent participer à des échanges d'expertise technique avec d'autres forces de sécurité publique, notamment pour des référentiels de matières prohibées, de protocoles de formation et de dressage.
CPIP, un métier au service de la société et de l'autre
Pour Aurélie, « être conseiller pénitentiaire d’insertion et de probation [CPIP], c’est comprendre pourquoi les faits ont été commis et apprendre à connaître une personne placée sous main de justice dans sa globalité. C’est mettre en œuvre une prise en charge adaptée à ses besoins pour empêcher une éventuelle récidive. »
>> Lire la suite de l'interview
Au carrefour du droit, du social et de la criminologie, les CPIP assurent des missions de lutte contre la récidive et de préparation à la réinsertion des personnes placées sous main de justice. Pour ce faire, leurs champs d’intervention sont :
- d’accompagner les personnes placées sous main de justice dans le cadre d’un parcours d’exécution des peines
- d’aider à la décision judiciaire.
Ils interviennent en établissements pénitentiaires comme en milieu ouvert (services pénitentiaires d’insertion et de probation). Leur périmètre d’action varie selon les structures dans lesquelles ils exercent.
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