Typologie de contenus: Actualité
Devenez éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse : inscrivez-vous au concours
Publié le 04 avril 2025 - Mis à jour le 17 avril 2025
Vous avez la fibre sociale et envie de relever des défis ? Vous voulez mettre à profit vos compétences au service de jeunes en difficulté ? Vous cherchez un métier qui a du sens ? Devenez éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse ! Les inscriptions au concours sont ouvertes jusqu’au 5 mai 2025.

Le ministère de la Justice recrute sur concours plus de 150 éducateurs pour sa direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
Votre mission
Être éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse, c’est accompagner durablement les mineurs confrontés à la justice dans un dispositif d’insertion sociale, scolaire ou professionnelle, quel que soit leur parcours ou leurs difficultés.
Ludivine, éducatrice depuis 2018, exerce dans un centre éducatif fermé. Elle intervient dans une classe relais auprès de jeunes en décrochage scolaire. >> Retrouvez ici son témoignage en vidéo
En savoir plus sur le métierÀ noter
À la PJJ, les valeurs et vertus associées au sport, à la cuisine et à la culture en font des leviers privilégiés pour l’apprentissage de savoir-être qui favorise l’intégration et l'inclusion des règles de vie en société. Des règles essentielles à l’insertion sociale, scolaire et professionnelle des jeunes en conflit avec la loi.
Vous faites partie d'une équipe
Être éducateur à la protection judiciaire de la jeunesse, c’est aussi faire partie d’une équipe pluridisciplinaire au service de l’intérêt général : professeurs techniques, psychologues, assistants de service social, cadres éducatifs… Comment cela se passe-t-il sur le terrain ? Regardez la vidéo « Faire équipe » sur le quotidien d’éducateurs de la PJJ.
Vidéo : le quotidien d'un établissement de la PJJ à Bar-le-Duc (55)
« Faire équipe » : le quotidien d’éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse
« Faire équipe » : le quotidien d’éducateurs de la protection judiciaire de la jeunesse.
Nathalie Darras, éducatrice : « C'est bon, je peux faire le passage de consigne ? Tout le monde est concentré ? Alors, [bip] est allé au collège ce matin. Cet après-midi, il faudra absolument lui faire faire ses photos d'identité, recharger sa carte de bus également. »
0:18
[Générique vidéo] « Faire équipe : Le quotidien d’une équipe de la protection judiciaire de la jeunesse »
0 :32 [Scène de vie dans les locaux]
0:38
Saïd Bessadi, responsable d’unité éducative : « Ici nous sommes à l'UEHC de Bar-le-Duc, unité éducative d’hébergement collectif, et nous accueillons des jeunes qui ont commis des actes délictueux plus ou moins graves et qui sont placés par les magistrats. »
0 :50 [Scène de vie, jeunes quittant une salle de réunion]
0 :58 [Nathalie Darras, éducatrice, préparant une activité dans le jardin]
1:00
Nathalie Darras, éducatrice : « Moi, ce que je dis aux jeunes que je suis, dont j'ai la référence : « Je ne suis pas seule pour ton insertion, il y a quatorze éduc(ateurs) avec moi qui vont te soutenir tous les jours, qui vont porter ton insertion. » »
1 :10 [Educateur descendant les escaliers]
1 :12 [Madeleine Doublet, psychologue, entrant dans son bureau]
1:21
Madeleine Doublet, psychologue : « Ce qui est intéressant, c’est qu'on a tous des postes très différents. On a besoin des compétences de chacun, on a besoin d'une forme de complémentarité, c'est vraiment ça qui est au cœur de notre travail. »
1:31
Educateur : « On sera obligé d’être intrusifs. Que tu le veuilles ou non, on sera obligés. On sera obligés de lui dire cash parce qu’on a toujours été transparents. »
Madeleine Doublet, psychologue : « En échangeant, on arrive vraiment souvent à trouver des bonnes solutions. »
Madeleine Doublet s’adressant à un éducateur : « Je suis d’accord avec toi, on prendra le temps demain, après que Saïd, il ait…Moi je serai là, toi t’es là, on fait comme ce qu’on a prévu ce soir, sauf qu’on le fait demain. »
Madeleine Doublet : « Pour moi, c’est très important, je ne pourrais pas travailler toute seule, et j’ose penser qu’ils ne pourraient pas travailler sans moi ou, en tout cas, que ce serait plus compliqué. »
1 :54 [Jeunes et éducateurs aménageant une pièce de l’UEHC]
Educateur : « Repars un peu plus là-bas. Voilà. Et là, il faut retremper. »
Jeune en formation : « Ah OK, OK. »
Educateur : « Tu vois ? »
2 :11
Nathalie Darras, éducatrice : « On est tous ici de milieux professionnels différents, et on arrive ici avec un savoir-être et un savoir-faire qui ne va pas être le même que notre collègue. Il faut mettre en avant, en fait, nos compétences. Si les personnes ressentent des difficultés sur d’autres domaines, les autres vont prendre le relais. Même pour les références, on est deux par jeune. On n’est pas seul non plus. »
2 :35 : [Educateur mettant ses gants de boxe pour une activité]
Educateur de Bar-le-Duc : « La boxe éducative, c’est avant tout une boxe qui se pratique sans porter de coups. Si on porte les coups trop fort, on est sanctionné. »
2 :50 [Entraîneur et jeunes en séance de boxe éducative]
Educateur de Bar-le-Duc : « Non ! Pas trop de déplacements pour l’instant. »
3 :01 [Educatrice donnant des cours à un jeune de l’UEHC]
3 :10 [ Jean-Philippe Couchot, adjoint technique cuisine préparant à manger pour l’équipe de l’UEHC]
3 :15 :
Jean-Philippe Couchot, adjoint technique cuisine : « Je ne compare pas éducateurs et équipe technique, je sais qu’on est complémentaires, on a besoin les uns des autres. On a tous notre utilité. Souvent, on a des jeunes avec nous en cuisine, quand ils viennent d’arriver, ils sont un peu perdus. Quand on en a avec nous en cuisine, le fait d’être en tête à tête, ils se dévoilent et mieux on se complète, plus on est efficaces. »
3 :38 [Repas entre jeunes et éducateurs]
Educatrice : « Il a fini par s’énerver, par m’insulter. »
Autre éducatrice : « Ah ouais ? »
Educatrice : « Ouais, donc il a fini par faire sa chambre mais c’était compliqué. »
Nathalie Darras, éducatrice : « On est libre, en fait, de dire « Là ça ne va pas. Là, je ne me sens pas à l’aise avec un jeune ». On peut le dire parce que de toute façon, si l’équipe ne va pas bien, les jeunes n’iront pas bien. »
Madeleine Doublet, psychologue : « C’est des jeunes, souvent, qui ont beaucoup souffert, qui arrivent chez nous vraiment en souffrance. »
Educateur : « On va avoir une conversation avec toi, [bip], concernant tes écarts de langage. Moi, j’ai été scotché quand j’ai appris que [bip] a insulté la collègue. Ça non, ça non ! »
Madeleine Doublet, psychologue : « On a besoin de ce travail d’équipe et de cette complémentarité pour avoir plus d’éléments, essayer d’avoir le plus d’éléments possibles pour prendre une bonne décision. »
Educateur : « Quand t’es arrivé, au début, t’en voulais à la terre entière. Main dans pied ».
4 :35 : [Message de fin « Merci à l’équipe de l’unité éducative d’hébergement collectif de Bar-le-Duc et à la Direction territoriale de la protection judiciaire de la jeunesse Meurthe-et-Moselle / Meuse / Vosges pour leur accueil » ]
Qui peut s’inscrire au concours ?
Vous pouvez postuler si :
- vous êtes titulaire d’un diplôme de niveau bac +3 minimum en sciences humaines et sociales, sports, enseignement, numérique, arts, droit… >> Inscrivez-vous au concours externe
- vous êtes fonctionnaire ou agent public en exercice depuis au moins quatre ans >> Inscrivez-vous concours interne
Le calendrier du concours
Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 5 mai 2025.
Les épreuves écrites se dérouleront le 18 septembre 2025.
Les épreuves orales d’admission auront lieu à partir du 8 décembre 2025.
Une formation rémunérée
À l’issue du concours, les lauréats suivent une formation rémunérée de 18 mois à l’École nationale de protection judiciaire de la jeunesse à Roubaix. La rentrée de la nouvelle promotion aura lieu le 1er mars 2026.
En savoir plusPosez vos questions à des professionnels
Vous voulez en savoir plus sur le métier et les opportunités de carrière ? Vous avez besoin de conseils sur la préparation au concours et la formation ? Vous pouvez consulter les témoignages de nos ambassadeurs métier. En plus de partager leur expérience, ils pourront aussi vous donner des conseils sur la préparation au concours et la formation.
Pour échanger en direct avec eux, rendez-vous le 24 avril 2025 de 14h à 15h pour un "live chat" sur La Justice recrute.
inscrivez-vous !