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Le Premier ministre et le garde des Sceaux en soutien aux agents pénitentiaires
Publié le 25 avril 2025
Le Premier ministre François Bayrou, accompagné du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, s’est rendu le 23 avril 2025 au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère, afin d’apporter son soutien aux agents pénitentiaires, cibles d’attaques depuis le 13 avril.

Après les déplacements de Gérald Darmanin, ministre d’État, garde des Sceaux, ministre de la Justice, auprès des agents pénitentiaires de Toulon et Lille-Sequedi, François Bayrou est allé le 23 avril 2025 à la rencontre des personnels du centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. Le Premier ministre était accompagné du garde des Sceaux, de Bruno Retailleau, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, de Sébastien Cauwel, directeur de l’administration pénitentiaire, et d’Olivier Christen, procureur national antiterroriste.
François Bayrou a témoigné de son « soutien » à la suite de violences ciblant depuis le 13 avril 2025 plusieurs agents et établissements pénitentiaires. À Villefontaine, commune voisine de Saint-Quentin-Fallavier, un lotissement où résident des personnels pénitentiaires a notamment subi des tirs d'arme à feu et des jets de cocktails Molotov.
Après une réunion de travail, le Premier ministre et les deux ministres ont échangé avec les agents pénitentiaires. Ils ont notamment rencontré les agents pénitentiaires visés par l’attaque ainsi que leur famille.
« Les agents pénitentiaires sont notre ultime recours »
Cette visite vise à « montrer qu'on est avec [les agents pénitentiaires] dans ces circonstances, parce qu'ils sont en première ligne du plus difficile de la société, du plus dangereux. Ils sont notre ultime recours. C'est sur leur engagement que repose la défense de la société », a déclaré le Premier ministre lors d’un point-presse.
Les attaques « intolérables » perpétrées contre des établissements pénitentiaires ou leurs personnels montrent que les mesures carcérales « plus sévères » annoncées pour les narcotrafiquants les plus dangereux « touchent juste », a estimé François Bayrou. Le Premier ministre a évoqué des « réseaux » qui se « croyaient en situation d'impunité » et qui « tout d'un coup, voient la perspective de sanctions plus sévères, plus rigoureuses, sans les moyens de continuer à exercer leurs activités néfastes depuis la prison ».
Ces mesures sont mises en place pour éviter qu’un nouveau drame d’Incarville ne puisse se reproduire, a expliqué le chef du gouvernement, en référence à la mort de deux agents pénitentiaires le 14 mai 2024 lors de l’évasion de Mohamed Amra.
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